Un journaliste d'"Envoyé spécial" raconte comment il a réussi à devenir prof de maths après un entretien de 10 minutes. Il s'est inventé pour cela un faux diplôme d'ingénieur commercial et visiblement aucune vérification n'a été faite:
"On a, par ailleurs, décidé de postuler en mathématiques, un domaine où
je n'ai vraiment aucune compétence et où je suis très mauvais. Avec mon
véritable CV, ça n'a pas abouti. Mais en m'inventant un faux diplôme de
commerce, dans une école qui n'existe pas, une académie m'a très vite
répondu."
Visiblement, face à la pénurie, les recruteurs académiques sont démunis. Au congrès Oxygène du numérique, il y a quelques jours, Cédric Villani a expliqué que quand on demandait de rajouter des heures de maths (à l'heure actuelle trois heures et demie hebdomadaires en première S ! Le public n'en revenait pas...) la répons est toujours : "Comment rajouter des heures puisqu'il n'y a pas de profs...".
Une solution serait d'augmenter les salaires en maths uniquement , respectant ainsi l'offre et la demande, mais cela heurterait inévitablement le conservatisme des syndicats.
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