Dans un article récent de la Tribune
de Genève, la journaliste Caroline Zuercher
a fait une étude-bilan des cours en
ligne ouverts à tous.
L'acronyme pour désigner ces cours est
d'ailleurs tiré de l'anglais : MOOCs signifiant massive open
online courses. Le cap du million d'inscrit au cours de l'EPFL à
l'échelle mondiale devrait être franchi en 2015.
En suisse dans ce domaine l'EPFL fait
fugure de leader alors que l'EPFZ se montre plus prudente.
Quels sont les avantages et les
inconvénients respectifs ?
Caroline Zuercher indique que cela
permet à l'Université en question d'augmenter
sa visibilité et de se faire
connaître, ainsi que de proposer des cours en français dans un
domaine
dominé par les américains.
Pour ce qui est des inconvénients, La
rédactrice en chef de Thot Cursus notait en 2013
que ces formations ne couvraient pas
les régions les plus déshéritées d'Afrique (manque de couverture
internet et d'ordinateurs), et que d'autre part le taux d'abandon y
est très fort, puisque
10% à peine des inscrits parviennent
au bout de la formation et se font certifier. Mais entre 25 et 30 %
abandonnent après la première leçon. Il faut payer 50 dollars
cette certification, qui n'est pas un diplôme officiel. Il peut donc
y avoir un bénéfice financier pour l'Université important. Mais
comment assurer la validité de cet examen ?
Lino Guzzella le directeur de l'EPFZ
signale qu'une grande école doit
enseigner comment penser et que pour ça
le contact direct avec
un professeur et essentiel et
irremplaçable.
Ces cours assurent une ouverture sur le
monde.
En bref, si avec
la « mondialisation qui mondialise »
il est impossible de
ne pas participer à cette pratique, on peut le faire a des niveaux
d'enthousiasme divers ...
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